«C’est seulement dans la mesure où il fait une expérience personnelle du Christ que le jeune peut comprendre en vérité sa volonté. Plus tu connais Jésus, et plus son mystère t’attire ; plus tu le rencontres et plus tu es poussé à la chercher ».
(Benoît XVI, Rencontre avec les séminaristes à Cologne aux JMJ 2005).

Les prêtres diocésains développent une vie spirituelle profonde dans l’amitié du Christ et à sa suite, lui, le « Bon Berger ».
La dimension spirituelle est donc fondamentale au séminaire.
Celui qui veut devenir prêtre doit être par-dessus tout « un homme de Dieu », comme le décrit saint Paul (1 Timothée 6, 11).

Le prêtre n’est pas l’administrateur d’une quelconque association dont il cherche à maintenir et à augmenter le nombre des membres. Il est le messager de Dieu parmi les hommes.

Quelles sont les moyens de cette formation spirituelle ?

  • les temps de prière liturgique par le chant communautaire des Offices (Laudes ; Sexte ; Vêpres). La liturgie des heures est le poumon de l’Église. Elle est une authentique formation à la vie spirituelle avec le Christ et dans son Église
  • L’Eucharistie chaque jour : « L’Eucharistie contient tout le trésor spirituel de l’Église. » Presbyterorum Ordinis au n. 5
  • L’accompagnement spirituel de chacun par un prêtre conseiller spirituel et membre de l’équipe animatrice du Séminaire avec qui se vit aussi le sacrement du pardon. Réception régulière du sacrement de Réconciliation.
  • L’Oraison quotidienne
  • L’adoration eucharistique chaque semaine
  • La prière du chapelet communautaire
  • Les retraites et récollections
  • Les lectures spirituelles du Recteur
  • la lecture des saintes et des saints, ou la découverte des saints et des saintes, pour se mettre à leur école
  • le pèlerinage annuel sur les pas d’un saint ou d’une sainte (par exemple en Espagne, sur les pas de sainte Thérèse d’Avila, en Pologne, sur les pas de saint Jean-Paul II, à Rome sur les pas de saint Philippe Néri…)